Un métier innovant qui répond à de nombreuses attentes de structures et d’équipes qui souhaitent allier efficacité professionnelle et qualité relationnelle.  Ceci tant dans les struc­tures associatives – publiques et privées – de l’animation, de l’édu­cation, du médico-social, du soutien à la parentalité, que dans les entreprises.Cette formation considère la qualité des relations comme socle et levier de la transformation d’une structure (gestion des conflits, organisation transversale, projets en coopération…) pour l’accompagner dans la réalisation de ses missions

Finalités, vision et  intentions

L’intention de cette formation est de permettre aux stagiaires de changer de paradigme. Cela suppose de prioriser les conditions relationnelles et organisationnelles de l’efficacité, y compris pour résoudre les dysfonctionnements. Intégrer une vision systémique pour traiter les causes ET des effets, c’est faire le pari de la relation humaine dans l’incertitude, intégrer la complexité dans son travail quotidien, dans un environnement social et professionnel en évolution constante. L’objectif est de vivre une expérience singulière bâtie sur une réflexion collective, qui apporte des connaissances et compétences transférables dans différents contextes.

Écoute ; affirmation ; gestion de conflits ; médiation ; intelligence collective… Ces compétences deviennent des supports et des modalités d’apprentissage à ce qui nous anime : la posture. Axée sur des apprentissages relationnels, la formation intègre également des outils de gestion de l’activité professionnelle.

Pourquoi cette formation ?

Le métier de « Chargé.e de projets en pratiques coopératives » répond au besoin des structures d’assurer un cadre de travail efficace et aux aspirations des professionnel.le.s de trouver du sens, une place claire et du plaisir dans leur activité. Au travail, un individu demeure un être complexe et social, qu’une « posture professionnelle » ne saurait effacer. Les stratégies de nombre de médecins, psychologues, coachs, consultant.e.s et happiness managers se focalisent sur les symptômes de dysfonctionnements (burn-out, bore-out, maladie, absentéisme, réorganisation, fusion ou problèmes d’organisation…), et proposent des correctifs organisationnels et techniques : open spaces, salles de repos avec jeux et outils de relaxation et de sport, moments de convivialité et de « team building ».

Même si les compétences relationnelles (soft skills) sont reconnues comme des leviers de l’efficacité, et valorisées pour cette raison, ces compétences sont rares, parcellaires, peu en lien avec les besoins des parties prenantes d’une réflexion authentiquement coopérative. Les mesures prises et les démarches menées se confrontent souvent à un problème de légitimité et d’acceptation.

L’enjeu est de travailler sur les conditions de la coopération et de la confiance. En développant des compétences sur la posture, l’écoute, la médiation, l’accompagnement et la coopération, le / la « Chargé.e de projets en pratiques coopératives » sera capable d’identifier les enjeux réels au sein d’une structure, les freins à la coopération, les conflits éventuels qui suscitent des oppositions, et s’attellera à créer puis mettre en œuvre un projet pour dépasser les blocages, favoriser l’entraide et la solidarité vers un fonctionnement collectif plus efficace, plus harmonieux et plus épanouissant pour l’ensemble des personnes concernées.

La singularité du réseau EnVies Enjeux dans l’approche pédagogique :

• Une recherche-action de plus de 20 ans dans les pratiques relationnelles et coopératives auprès de professionnel.le.s comme du grand public, dotent les formateurs d’une solide expérience de terrain.
• Une pédagogie ludique et expérientielle dans toutes nos interventions. Privilégier le jeu (je) et le plaisir qui en découle favorise l’intégration de chacun.e dans le groupe ; soutient des apprentissages différenciés enconsidérant la démarche essais-erreurs comme nécessaire à l’acquisition de compétences.
• Considérer individu et groupe dans des rapports de complémentarité et non de domination-soumission.
• Intégration des outils de développement humain et prise en compte de l’analyse systémique.

Modalités pratiques et durée :

La formation regroupe les stagiaires quatre jours chaque mois. Les modules mêlent expérimentations, analyses de pratiques, apports théoriques et interventions de professionnel.le.s.

280 heures de formation

– 252 heures de regroupement (4 jours / mois) ;

– 28 heures de suivi individualisé.

280 heures de stage

– 2 périodes de stage.

Les stagiaires pourront intervenir en tant que salarié.e spécialisé.e au sein de structures ou comme consultant.e externe en gérant leur propre activité autonome.

Un réseau d’intervenant.e.s ponctuel.le.s
Un réseau d’une dizaine d’intervenant.e.s professionnel.le.s participe à l’animation de cette formation pour éclairer de ses compétences et de ses sensibilités les facettes variées de la coopération, interpersonnelle comme organisationnelle.
Ce réseau comprend les salarié.e.s du réseau EnVies EnJeux en charge de la gestion, de la comptabilité, de l’administratif, qui animent des activités de soutien à la parentalité, d’intelligence collective, d’accompagnement de projets, etc. Il inclut des professionnel.le.s de l’accompagnement, de la formation, de l’écoute, du coaching en entreprise, du montage de projets, et des intervenant.e.s de terrain (indépendant.e.s et salarié.e.s) en charge d’animations ou d’encadrement de structures. Il déploie une multitude de compétences et d’approches complémentaires,
et sera mobilisé en fonction des besoins et des appétences des stagiaires (de la gestion à la créativité, de l’autogestion au coaching d’entreprise…).
Ces intervenant.e.s proposeront des séquences issues de leurs pratiques et / ou des témoignages concrets sur leurs pratiques, avant de répondre aux questions précises des stagiaires.